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Fidélité à l’original : Texte Original

L'an mil huit cent vingt quatre, le douze février, par-devant nous Jean Pierre Damase Laborde, maire & officier de l'état civil de la commune de Puch, canton de Damazan, département de Lot et Garonne, ont comparu Antoine Dupouy, cultivateur, âgé de vingt cinq ans, natif de la commune de Puch et habitant du lieu de Pradail, même commune, fils légitime et majeur de Pierre Dupouy, cultivateur, et de Marie Mourgaux, brassière, ici-présents & consentants; et Jeanne Cazaux, brassière, âgée de vingt huit ans, aussi native et domiciliée de ladite commune de Puch, fille légitime et majeure de Jean Cazaux, laboureur, et de Marie Dulor, brassière, habitants aussi de ladite commune de Puch, ici-présents et consentants. Lesquels nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projeté entr'eux et dont les publications ont été faites devant la principale porte de notre maison commune, savoir : la première le vingt cinq janvier dernier à deux heures après midi, et la seconde le premier février suivant à la même heure. Aucune opposition au dit mariage ne nous ayant et signifiée, faisant droit à leur réquisition, après avoir donné lecture de toutes les pièces ci-dessus mentionnées et du chapitre six du titre du code civil intitulé du mariage, avons demandé au futur époux et à la future épouse s'ils veulent se prendre pour mari et pour femme, chacun d'eux ayant répondu séparément et affirmativement, déclarons au nom de la loi qu'Antoine Dupouy et Jeanne Cazaux sont unis par le mariage. De quoi avons dressé le présent acte en présence de MM. Jean Baillet, propriétaire, âgé de quarante huit ans, Jean Aureille, aubergiste, âgé de cinquante cinq ans, Jean Carreté, cordonnier, âgé de vingt neuf ans, et Henry Gabel, propriétaire, âgé de trente ans, tous les quatre domiciliés de la présent commune, lesquels après que lecture leur a été faite du présent acte, l'ont signé avec nous et l'époux, non les autres qui sur notre interpellation ont déclaré ne savoir.