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[…] Luc-Antoine-Jean-Joseph, âgé [en 1792] de douze ans, était dans une pension de Bordeaux. Doué d'une aptitude remarquable pour les sciences exactes et mathématiques, il fut admis l'un des premiers à l'École polytechnique à l'époque de sa fondation, en sortit avec le grade de lieutenant d'artillerie en 1803, fut nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1807, après avoir assisté aux batailles d'Austerlitz et de Friedland, où il eut le bras droit emporté par un boulet de canon, fut promu en 1808 au grade de capitaine et chargé de la direction de l'arsenal de Toulouse, puis pourvu du commandement de la place de Pampelune, où il mourut le 17 mars 1809, à l'âge d'environ vingt-huit ans des suites d'une maladie causée par la maladroite amputation de son bras.