Acte de mariage, de Marie Casaubon (1861-1953) et Jean dit Constant Dufau (1853-…).

Référence personnelle  001164
Référence externe  AD64 2MIEC215 vue n°35
Type de document  Acte de mariage
Date de création  30 novembre 1893
Lieu de création  Espiute, Pyrénées-Atlantiques, France
Individus concernés  Casaubon (Marie) (1861-1953)
Dufau (Jean dit Constant) (1853-…)

Transcription

L'an mil huit cent quatre-vingt-treize, le trente Novembre, à dix heures du
matin, par devant nous Arbouet Pierre, conseiller municipal premier
inscrit, faisant fonctions d'Officier de l'Etat civil en remplacement du
Maire et de l'Adjoint empêchés, de la commune d'Espiute, canton de
Sauveterre, département des Basses-Pyrénées, sont comparus en notre maison
commune Jean Dufau âgé de quarante ans, né à Espiute et y domicilié,
sandalier, beuf de Saubiette Jeanne décédée à Espiute le 15 Décembre
1891, majeur suivant l'acte de naissance déposé dans les archives de notre
mairie, fils de Dufau Marcel décédé à Espiute le 1er Décembre 1883, et
de Labiste Marie également décédée à Espiute le 6 Avril 1854, comme il
est constaté par les actes des décès déposés dans les archives de notre mairie,
et Casaubon Marie âgée de trente-deux ans suivant l'acte de naissance qui
nous a été représenté, née à Charitte-de-Bas, sandalière, domiciliée à
Lichos, fille majeure de Honore Casaubon âgée de cinquante-huit ans,
ménagère, domiciliée à Lichos, ici présnte et consentante, lesquels nous ont
requis de procéder à la célébration du mariage projeté entre eux, et dont les
publications du mariage projeté ont été faites devant la principale porte de la
maison commune d'Espiute, savoir : la première le vingt-neuf Octobre mil
huit cent quatre vingt-treize, à l'heure de midi, et la seconde le cinq
Novembre de la même année, même heure. Pareilles publications ont été
faites dans la commune de Lichos les mêmes jours, mêmes mois, même
année, mêmes heures que dans la commune d'Espiute, ainsi qu'il est
constaté par le Certificat délivré par M. le Maire de Lichos. Nous
avons demandé conformément à la loi du 18 Juillet 1850, aux futurs époux,
s'il a été fait de contrat de mariage destiné à en régler les conventions
civiles. Les parties nous ont répondu négativement. Aucune opposition
au mariage ne nous ayant été signifiée, faisant droit à la réquisition
qui nous est faite, après avoir donné lecture de toutes les pièces ci-dessus
mentionnées et du chapitre VI du titre du code civil intitulé du mariage,
avons demandé au futur époux et à la future s'ils veulent se prendre pour
mari et pour femme ; chacun d'eux ayant répondu séparément et
affirmativement, déclarons au nom de la loi que Dufau Jean et
Casaubon Marie sont unis par le mariage. De tout quoi dit et fait
publiquement, nous avons dressé acte en présence de Jean-Baptiste
Bayant, âgé de Cinquante-quatre ans, instituteur primairen de Jean
Saubiette âgé de Cinquante ans, laboureur, de Jean Hieyte âgé de
quarante ans, laboureur, de Antoine Mirande âgé de trente-huit ans,
laboureur, tous domiciliés à Espiute ; lesquels, après qu'il leur en a été donné
lecture l'ont signé avec nous et les parties Contractantes ce que n'ont
fait l'épouse ni la mère de l'épouse pour ne savoir.

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